
Au sommaire
- Le mot de la Grande Guerre : cuistot
- L’armée française contre Ludendorff – mars – avril 1918
- Oise – Somme : les combats d’Hainvillers, Rollot, Conchy-les-Pots et Orvillers-Sorel
- L’embouteillage de Zeebrugge
- La percée allemande du 27 mai 1918 : les causes du désastre
- Le sergent Georges Londonchutz ou le souvenir d’un rescapé de la Grande Guerre
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Tranchées – n° 33
8,20€
Au moment où paraîtra ce numéro de Tranchées, nous nous rappellerons des terribles combats de mars et avril 1918, au moment où la guerre a failli basculer du côté allemand. En ce qui concerne le centenaire, cette période n’intéresse pas les médias, sauf au Portugal, qui a payé un lourd tribut en avril, et sans doute en Australie. En France, à part Verdun et le Chemin des Dames, rien n’intéresse nos chers confrères, donc c’est le black-out médiatique complet. Est-ce bien grave, d’ailleurs ? Les passionnés savent et c’est ce qui importe.
Pour le reste, on peut juste regretter que ce concept ridicule de « devoir de mémoire » soit à ce point réducteur. Un fusillé du Chemin des Dames vaut-il mieux qu’un soldat français ou britannique, ou portugais, tombé durant les combats de mars et avril 1918 ? Nullement !
Il est clair que l’année 2018, censée être celle de la commémoration de 1918, se limitera en France au 11 novembre. Attendons-nous donc à une invasion en fin d’année : ce ne sera pas celle des troupes du général Pershing, mais celle des éditeurs généralistes qui vont noyer les rayons de leurs livres inodores, sans couleur et sans saveur. Ensuite, ce sera le grand trou noir : l’histoire de la Grande Guerre va disparaître à jamais des écrans radar.
Il restera quand même Tranchées. Nous sommes apparus avant le centenaire et nous lui survivrons. Il reste encore tellement à écrire à ce sujet.