
Au sommaire
- 29 janvier : Carnage dans le bois de la Gruerie (première partie)
- La première bataille du Skru di Legen, 10 mai 1917
- Un coup de mains avec les chars, Oise 1918
- Whiskey et Soda
- La cavalerie de l’armée russe en 1914
- Les Alpini de l’armée italienne à la veille de la Grande Guerre
- L’armée roumaine en 1916
- Ces présidents de la République qui vécurent la Grande Guerre
- La bataille de la Koloubara 15 novembre – 15 décembre 1914
Tranchées – N° 51
8,80€
Ce numéro 51 de Tranchées propose des articles très variés, comme toujours, tout en insistant sur le caractère international de la Première Guerre mondiale. Nous avons l’habitude de présenter dans chaque numéro des sujets sur les différentes armées engagées dans le conflit, qu’il s’agisse des alliés ou des adversaires de la France.
Même si le front de la Belgique et du nord-est de la France est le plus important de la guerre au moins en ce qui concerne notre pays, l’armée française se bat (déjà) sur de nombreux fronts, tout principalement dans les Balkans. L’article sur la bataille du Skra di Legen en 1917 rappelle que les Français de l’armée d’Orient étaient engagés au nord-est de Salonique (aujourd’hui Thessalonique) en 1917, commandés par le général Sarrail, aussi peu inspiré en Grèce qu’il avait été en Argonne en 1915. Deux autres articles s’intéressent aux Balkans dans ce numéro : l’un sur l’armée roumaine, l’autre sur la grande victoire serbe de Kaloubara, fin 1914, qui inflige une véritable déroute à l’armée austro-hongroise. La France était alors le plus fort soutien occidental à la Serbie, une amitié hélas mise à main mal en 1999 par les attaques aériennes françaises menée contre la Serbie dans le cadre de l’OTAN, en violation complète du droit international, au même titre que l’opération spéciale russe en Ukraine aujourd’hui.
À propos de la Russie, un de nos articles présente la pléthorique cavalerie russe de 1914, dont on peut dire qu’après quelques victoires en Prusse-Orientale au tout début du conflit, elle n’a plus rien accompli par la suite, comme les cavaleries des autres nations d’ailleurs.
L’article de Bruno Jurkiewicz nous rappelle qu’en 1918 une nouvelle arme était apparue qui allait révolutionner la guerre : le char de combat. En raison de la lenteur d’évolution des engins de l’époque, on ne peut les comparer à la cavalerie, mais la Seconde Guerre mondiale avec l’évolution technologique en fera une arme polyvalente indispensable sur le champ de bataille. Ces enseignements ont été hélas oublié en France où l’arme blindée et tout particulièrement le char est le grand laissé pour compte de la nouvelle loi de programmation militaire, qui ne prévoit aucune solution de remplacement pour le vieux char Leclerc.
Yves Buffet, directeur de la publication