Nous sommes français ! – Michel Gravel

Ercourt, la première commune française libérée par les troupes canadiennes en septembre 1918

18,00

Le 26 août 1918, le corps d’armée canadien déclenche une offensive depuis Arras. Il s’enfonce en territoire occupé. L’armée allemande en repli vide les communes de leurs habitants. Elle envoie ces réfugiés vers Valenciennes ou la Belgique.

Le 3 septembre, les Canadiens entrent en zone occupée, présumée dépeuplée. À leur surprise, deux jeunes Français réfugiés apparaissent. Ils arrivent d’Écourt-Saint-Quentin et ne sont pas seuls. En pénétrant dans les rues d’Écourt, d’autres soldats constatent qu’une quarantaine de civils habitent la commune. Ceux-la non plus n’ont pas obéi à l’ordre d’évacuation. Ils ont trouvé réfuge dans les caves d’une grande ferme au centre du village.

Les Canadiens ordonnent alors immédiatement à l’artillerie lourde de cesser le feu sur Écourt. Ils avisent les autorités françaises à Arras de la bonne nouvelle : des civils français viennent d’être libérés en zone occupée ! L’anecdote est symbolique. Écourt-Saint-Quentin devient la première commune habitée de la France occupée à être libérée lors de la campagne de 1918. L’Illustration donne à ces braves le surnom de « délivrés d’Écourt ». Les Canadiens les prennent en charge et les soignent à l’hôpital militaire Saint-Jean d’Arras. Les délivrés font la fête avec des soldats canadiens cantonnés dans le quartier. Une équipe cinématographique britannique immortalise la rencontre dans l’enceinte d’un ancien orphelinat de la rue Saint-Maurice, à proximité de l’hôpital. Les images sont diffusées à Paris et à Londres. La libération définitive de la France vient de commencer.

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Poids 0,48 kg
Dimensions 24 × 16 × 1 cm
Date de parution

octobre 2010

Pages

176

Illustrations

200

EAN-13

9789119091065

ISBN

978-9-119091-06-5