Moi, Charlotte Corday, qui défie la terreur – Éric Leclercq

Avec son imagination coutumière, Éric Leclercq narre sa rencontre avec Charlotte Corday au paradis. Il se fait son porte-parole dans cette confession écrite à la première personne. Charlotte y décrit son enfance dans la campagne verdoyante de Normandie. Elle nous parle de sa famille, aristocrate certes, mais qui travaillait la terre pour gagner son pain.

Nous découvrons son enfance à Saint-Saturnin-des-Lignerits, dans l’Orne puis son installation à Caen. Enfin, nous vivons son séjour de neuf ans au couvent de l’abbaye aux Dames.

Ce roman historique est parfaitement documenté. Il nous donne l’occasion de comprendre l’espoir qu’avait suscité la révolution chez Charlotte Corday. Nous comprenons aussi sa révulsion devant les bains de sang, les têtes coupées et les appels à la haine de Marat. Nous comprenons son départ pour Paris et sa décision de mettre fin à la terreur par l’assassinat de Marat.