Batailles n°83

Au sommaire

  • Matériel
    Le Renault FT au combat, 1939-1940
  • Circuit
    Le musée des Blindés de Saumur
  • Matériel
    Les escadrilles de bombardement
  • Opérations
    L’étonnante aventure des croiseurs auxiliaires de la Kriegsmarine
  • Opération
    la 1re armée française entre en Allemagne
  • Opérations
    La traversée du Rhin
  • Matériel
    Le M10 Tank Destroyer
  • Opérations
    L’arme blindée française en 1939-1940

Batailles – n° 83

4,00

Voici le numéro 83 de la revue Batailles. Nous y poursuivons nos études sur l’armée française pendant la Seconde Guerre mondiale, non seulement en mai-juin 1940, mais aussi durant les combats des années 1944-1945, qui marquent la renaissance après la tragédie de 1940. Cette fois, nous nous attachons à décrire l’entrée en Allemagne de la 1re armée française, puis la traversée du Rhin, en avril 1945. En septembre paraîtra le hors-série Batailles n° 7, consacré aux dif ciles combats de la 1re armée dans les Vosges, durant les combats de l’hiver 1944-45. Nous le recommandons. Le propos ne sera pas limité à la description de l’engagement des chars, mais aussi à ceux de l’infanterie, la mal-aimée des magazines consacrés à la Seconde Guerre mondiale. Certes, le goumier marocain ou la jeune recrue française issue de la Résistance sont moins « glamour » qu’un pilote de P-47 Thunderbolt, ou qu’un chef de char, mais après tout, ce sont nalement eux qui ont réussi à chasser les Allemands des sommets des Vosges et à libérer l’Alsace.

Dans ce numéro, vous trouverez la suite de l’étude sur l’aéronautique navale en 1939-1940, avec la présentation des escadrilles de bom- bardement qui seront contraintes de mener des missions de sacri ce pour essayer d’arrêter la masse des Panzerdivisionen. L’Aéronavale n’a pas été la seule à mener ce genre de mission, puisque l’arme blindée a souvent été lancée à l’attaque, elle aussi, sans véritable préparation et malgré tous les problèmes techniques qu’elle pouvait rencontrer. L’exemple du sacri ce de la 1re DCR à Flavion, le 15 mai 1940, est connu. On y voit disparaître en 24 heures l’une des meilleures formations de l’armée française, gaspillée sur ordre du général Corap pour essayer de sauver un front déjà effondré de toute part. Ce que l’on sait moins, c’est que la 5. Panzerdivision a également beaucoup souffert et qu’elle a livré un engagement tellement désordonné que son chef, le général von Hartlieb, a été démis de ses fonc- tions quelques jours plus tard.

Bonne lecture

Yves Buffetaut, rédacteur en chef