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Batailles – Hors-série n° 8

Batailles – Hors-série n° 8

La bataille de Diên Biên Phu, qui se livre du 13 mars au 7 mai 1954, est la dernière de la guerre d’Indochine. Elle est aussi la plus longue du conflit et l’une des plus meurtrières. Environ 8 000 soldats vietminh sont tués, ainsi que 2 293 soldats de l’armée française, qui perd aussi 11 721 prisonniers, dont seulement 3 290 reviendront des camps de prisonniers. Le camp retranché de Diên Biên Phu n’a pas pu contenir les assauts de l’armée vietminh du général Giap. Cette défaite sans appel sonne le glas de la présence française en Indochine. En juillet 1954, après les accords de Genève, le Vietnam est partagé en deux et les Français quittent le Tonkin, devenu Nord-Vietnam.

Format 21 x 29,7 cm

96 pages

Existe en version livre sur le site Ysec.fr

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Batailles – Hors-série n° 6

Batailles – Hors-série n° 6

La bataille de Stalingrad s’étend sur environ six mois, dont trois d’offensive allemande, puis trois de siège par les troupes russes. Elle s’achève par la capitulation de la 6e armée allemande du général Paulus, en février 1943.C’est la première défaite majeure de l’armée allemande, avec un retentissement dans le monde entier. À partir de cette date, le cours de la Seconde Guerre mondiale change complètement, car l’initiative change de côté : plus jamais l’armée allemande ne sera capable de repartir à l’offensive, pas plus à l’Est qu’en Afrique du Nord, puis à l’Ouest.

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Batailles – Hors-série n° 4

Batailles – Hors-série n° 4

La guerre à l’Est est, sans conteste, le théâtre d’opérations le plus important de la Seconde Guerre mondiale. Un seul chiffre résume cette évidence : sur les 4 743 000 soldats allemands tués durant la guerre, 3 549 000 ont succombé en combattant l’Armée rouge. Ces chiffres ne proviennent pas de telle ou telle officine de propagande, mais des recherches de l’historien allemand Rüdiger Overmans, qui a travaillé sur les rapports de l’armée allemande et qui a prouvé que les chiffres donnés durant la guerre étaient assez peu fiables, mais les a croisés avec d’autres statistiques des archives allemandes. Il faut y ajouter les pertes des pays satellites, notamment de la Roumanie et de la Hongrie, sans oublier l’Italie et on arrive au chiffre de 4,3 millions de morts sur le front russe.Du côté russe, les pertes avancées par l’URSS ont longuement été estimées à 20 millions de morts, y compris les civils, mais ces chiffres étaient impossibles à vérifier. Depuis la fin de l’URSS, des historiens ont fait des recherches approfondies pour proposer un chiffre plus précis. G. F. Krivochev, ainsi, estime les pertes de l’Armée rouge à 7,5 millions d’hommes (y compris les partisans). Si on ajoute les unités polonaises, roumaines, bulgares ou tchèques subordonnées à l’Armée rouge, le total atteint 7,6 millions d’hommes. Le ratio est donc 1 à 1,8 en faveur de l’Axe (et surtout de la Wehrmacht). Même si ce chiffre est en faveur des Allemands, nous sommes loin des légendes faisant croire que le commandement russe envoyait ses hommes à la boucherie en vagues humaines mal armées et mal entraînées. En fait, les pertes russes ont été particulièrement lourdes au début de la guerre, notamment en 1941 et au début de 1942, puis les pertes se sont équilibrées de part et d’autre et les offensives finales, à partir de Bagration jusqu’à Berlin, ont montré que l’Armée rouge perdait moins d’hommes que la Wehrmacht.Cet ouvrage, qui ne peut évidemment résumer le cours de la guerre à l’Est en 80 pages, présente quelques batailles emblématiques, qu’elles soient connues ou non. Elles expliquent pourquoi et comment la Russie a gagné la Seconde Guerre mondiale.

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Batailles – Hors-série n° 3

Batailles – Hors-série n° 3

La Seconde Guerre mondiale, de ses débuts en 1939 à la capitulation finale de 1945, a connu une succession de désastres variés et de fiascos, qui ont touché absolument toutes les armées, sans exception. Même les vainqueurs de 1945 ont subi des défaites cinglantes : la Grande-Bretagne et l’Union soviétique, évidemment, mais aussi les Etats-Unis (dans le Pacifique, en Tunisie, dans la forêt de Hurtgen, etc.).Il est évident qu’il est impossible de raconter tous ces désastres en seulement 80 pages. C’est pourquoi il a fallu choisir et certains d’entre vous seront sans doute étonnés de ne pas voir Dieppe 1942, ou Arnhem 1944, ni même la poche de Falaise.Notre choix s’est basé sur deux critères : la soudaineté de la défaite, ce qui nous permet de décrire les combats sans être trop superficiels, et le refus de ce qui est par trop connu.

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